Les services et commodités
:
Comme dans tout village, tous les services et commodités qui nous paraissent évidents aujourd'hui (eau, électricité, téléphone etc...), sont arrivés petit à petit à Mesnil-Saint-Loup et ont évolué au fil du temps.
L'arrivée de l'électricité
:
L’électricité arrive au village en 1932-1933.
C’était déjà le 220 volts alors qu’en ville le 110 volts était toujours d’usage.
Photo :
Le transformateur (Rue de la Goguette près de chez René Courtois) construit vers 1932-1933 à l’arrivée de l’électricité au village et démoli en 2000, est resté
fonctionnel jusqu’à sa destruction.
L'éclairage public
:
A l’arrivée de l’électricité au village, au début des années 30 (comme cité ci-dessus), la commune fait installer pour la première fois sur son territoire, un éclairage public.
Il sera rénové, remis aux normes plusieurs fois jusqu’à aujourd’hui.
L'eau courante :
L'eau courante est arrivée à Mesnil-Saint-Loup avec la construction du château d'eau en 1957-1958.
Il a été construit par une entreprise d'Auxon.
L'alimentation en eau pour Mesnil-Saint-Loup vient en partie du puits situé sur la Route de Villemaur (voir construction du puits). Notre puits ne suffisant pas à subvenir à nos besoins, une autre source d'alimentation en eau, plus importante, vient du puits situé entre Dierrey-Saint-Julien et Dierrey-Saint-Pierre.
Avant cela les habitants du village s'approvisionnaient en eau grâce à des puits que l'on recensait en grand nombre dans tout le village, puits communaux ainsi que puits privés.
Pour information, en 1975 le m3 d'eau coûtait 1 franc 50
Le téléphone
:
En 1908, le seul téléphone disponible était chez Flora Huguenot, 10 rue des Bûchettes, au café du village.
C'est Flora qui composait le numéro et qui vous transmettait la communication dans une cabine fermée en bois.
Puis des années 1949 à 1972, le téléphone du village était chez Gérard Simon et Henriette, Place du Terreau où on trouvait
également un dépôt de tabac.
Le téléphone arrive progressivement dans les maisons, d'abord chez René Courtois, puis l’Abbé Chambrillon, Pierre Bécard, Marcellin Velut, Pierre Linard…
Les magasins :
Comme dans tous les milieux ruraux, les aliments qui ne
pouvaient être produits sur place venaient des environs. Au début des années 1900, Maximin Bécard allait à Estissac avec sa brouette ; il ramenait du poisson qu'il vendait au
village.
Au milieu des années 1930 et jusque pendant la guerre (1943 environ), un magasin d'alimentation se trouvait chez Paula et Joseph Bécard (n°9, grande rue). Joseph faisait des tournées à cheval, puis en voiture dans les villages alentours.
Avant la guerre, on sait que Fernand Linard vendait des légumes, des fruits et du poisson, il faisait aussi des tournées.
Au n° 9, de la rue des Bûchettes, Martin Gatouillat a tenu jusque dans les années 1970 une droguerie-mercerie, multi-service
qui vendait des chaussures, des cartouches, des bonbons pour les enfants, etc . Martin faisait aussi des tournées à cheval puis en voiture.
La Ruche Moderne alimentation générale
(photo ci-dessus), a fonctionné de 1943 à 1979. Elle a été tenue par Blanche Legrand puis par sa fille Espérance.
Ensuite, il n'y eut plus de magasin d'alimentation dans le village jusqu'à la réouverture, sous l'impulsion de la municipalité, d'un commerce avec différentes enseignes (8 à HUIT et PROXI). Les familles Betinelli puis Devailly en ont été les gérants successifs de 1982 à 1995.
Faute de rentabilité, le commerce a fermé et le bâtiment qui
appartenait à la commune a été transformé en bibliothèque
intercommunale.
les cafés
:
Chez Flora (10 rue des Buchettes), était le café du village jusqu’en 1955-1958.
Le seul téléphone de la commune y a été installé en 1908. Chez Flora, il y avait un billard où les jeunes aimaient jouer.
Les gens venaient de la coopérative d’Estissac (fondée en 1936) et attachaient leurs chevaux aux boucles du mur sur la rue (anneaux disparus de nos jours).
Le café servait aussi aux noces, banquets et festivités
diverses.
Plus tard dans les années 1980 jusque fin des années 1990, un autre café a vu le jour :
La Lanterne, point de rendez-vous des joueurs de foot (entre autres).
Ce dernier café a fermé. Le propriétaire a désormais ouvert un gîte à cet endroit:
Chez "DIDI".